Poser un pied devant l’autre. Ne pas ralentir. Imposer à ses jambes et à son souffle la régularité d’un métronome, et faire taire ses pensées. Observer le paysage, ces grands arbres dont elle ne connaît pas le nom et la brume qui s’accroche délicatement à leur cime. Un paysage de conte de fée. Une forêt qu’elle imagine peuplée d’ogres et de sylphides. C’est dans cette forêt qu’ils s’étaient…